Jour 8 : Marché au poisson de Tsukiji et Sony Building à Ginza (et un peu d'Akihabara)

Après une journée assez éprouvante à Nikkô, nous restons dans la capitale pour mêler le moderne et la traditionnel.

Côté traditionnel, la visite commence par le marché au poisson de Tsukiji, plus grand marché au poisson du monde.

Chose étonnante, le marché, bien que relativement facile à localiser, est plutôt difficile d'accès. Si l'on découvre un peu partout des docks de chargement en pleine effervescence (difficile d'ailleurs de ne pas se faire écraser par l'un des innombrables petits véhicules de chargement qui foncent dans les allées sans vraiment se préoccuper des piétons), l'entrée du marché elle-même n'est indiquée nulle part et il faut donc se faufiler entre les caisses, les camions et les déchets pour y parvenir.

L'intérieur du marché est assez épatant. Fini le Japon ultra moderne, nous sommes ici dans ce qui ressemble plus au souk du Caire qu'à un marché bien ordonné. Chaque étal déborde dans les allées, les aquariums et les caisses s'empilent et les déchets comme le surplus de glace s'accumulent par terre. Ceci dit, la visite est agréable et l'on se prend à serpenter au hasard dans les étroites allées pour y découvrir les poissons les plus improbables. La star des lieux reste bien entendu le très polémique thon rouge dont les têtes énormes s'accumulent dans les poubelles.

Un du marché, nous nous faufilons au milieu des petites échoppes qui permettent d'acheter ou de déguster directement des produits achetés quelques heures (voire minutes) à la criée pour finalement rejoindre la gare JR et nous diriger jusqu'à Ginza.

Quartier du luxe, Ginza est l'endroit rêvé pour le lêche-vitrine. Il est donc possible d'y passer des longues heures à flâner mais, la fatigue de l'ascension du Fujisan restant encore bien présente, nous décidons de nous limiter à la visite du Sony Building.

Les bureaux ne sont bien entendu pas accessibles mais l'endroit propose une impressionnante galerie sur 4 étages permettant de découvrir les dernières nouveautés de la marque ainsi que des produits pas encore commercialisés.

Toute photo (autres que celles prises avec les appareils de démonstration) est bien entendu interdite. Et nous nous limiterons à photographier l’impressionnant aquarium éphémère installé devant l'entrée.

Difficile de décrire l'intérieur de cette gigantesque salle d'exposition. Pour peu que l'on soit un peu attiré par la technologie, on se retrouve en plein paradis, d'autant plus que la plupart des produits sont testables ou mis en situation. D'innombrables hôtesses sont d'ailleurs là pour aider et renseigner le visiteur tout en gardant un oeil sur tout ces petits bijoux.

L'ambiance sereine qui règne ici se retrouve rapidement éclipsée par une impression de supériorité et de suffisance. Ici nous sommes au royaume de Sony et tout est fait pour convaincre le visiteur de la supériorité absolue de la firme nippone.

Qu'à cela ne tienne, la visite est agréable et on se prend à s'extasier devant à peu près tout comme de grands enfants.

L'après-midi commençant à avancer, nous décidons de rester dans le bâtiment pour manger (le Sony building, comme la plupart des bâtiments "visitables", possède un étage occupé uniquement par des restaurant).

Tandis que Simon reprend tranquillement le chemin de l'hôtel, je décide de retourner à Akihabara pour essayer d'y retrouver quelques boutiques que je connaissais 10 ans plus tôt.

Cela me permettra en outre d'en découvrir pas mal de nouvelles adresses et de me fondre un peu dans la masse des habitués en quittant les grandes artères au point que je ferai un article spécialement sur les endroits incontournables d'Akihabara à l'occasion.

Le retour se fait dès le début de soirée car nous prenons le shinkansen le lendemain assez tôt pour quitter la région du Kantô et rallier celle du Kansai.